PARIS (AFP) - Huchon et Delanoë inquiets pour l'hôpital Trousseau
Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ont fait part de leur "particulière inquiétude" lundi à Nicolas Sarkozy au sujet de l'avenir de l'hôpital pour enfants Armand Trousseau, à Paris.
Dans une lettre commune rendue publique par la région, les deux responsables PS écrivent que dans le cadre de la restructuration de l'Assistance publique-hôpitaux de paris (AP-HP), "la situation de l'hôpital Trousseau (les) inquiète tout particulièrement".
"Ce grand hôpital pédiatrique de l'Est parisien est au coeur, avec Necker-Enfants Malades et Robert Debré, de la prise en charge de très nombreux enfants et adolescents de Paris et d'Ile-de-France, mais également d'autres régions et parfois d'autres pays, mais il est en panne de décisions prospectives", soulignent-ils.
MM . Huchon et Delanoë rappellent que malgré l'avis d'un jury international en juillet 2010 insistant sur la nécessité du maintien de quatre sites de pédiatrie spécialisée à l'AP-HP "le plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP ne fait état d'aucune proposition de travail et le devenir de l'hôpital Trousseau y est à peine abordé".
Ils "demandent solennellement" au président de la République "de ne pas laisser cette situation en l'état" et préviennent qu'ils se "mobiliseront", "afin que le processus de concertation permette de maintenir la pédiatrie spécialisée à Trousseau".
Ils réclament "une approche globale de cette question, non contrainte par le seul carcan de l'équilibre budgétaire en 2012 mais soucieuse du bien être des enfants et leur garantissant des soins de qualité bénéficiant de toutes les innovations et des avancées de la recherche médicale".
Vingt huit députés, de gauche comme de droite, avaient déjà adressé en septembre une lettre ouverte à la direction de l'AP-HP pour exprimer leur "vive inquiétude".
La réorganisation de l'AP-HP, approuvée en septembre dernier par le conseil de surveillance, a réparti administrativement ses 37 hôpitaux en 12 groupes. Les syndicats craignent des milliers de suppressions d'emploi. Avec près de 90.000 professionnels, l'AP-HP est le premier employeur d'Ile-de-France.
Le président de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, ont fait part de leur "particulière inquiétude" lundi à Nicolas Sarkozy au sujet de l'avenir de l'hôpital pour enfants Armand Trousseau, à Paris.
Dans une lettre commune rendue publique par la région, les deux responsables PS écrivent que dans le cadre de la restructuration de l'Assistance publique-hôpitaux de paris (AP-HP), "la situation de l'hôpital Trousseau (les) inquiète tout particulièrement".
"Ce grand hôpital pédiatrique de l'Est parisien est au coeur, avec Necker-Enfants Malades et Robert Debré, de la prise en charge de très nombreux enfants et adolescents de Paris et d'Ile-de-France, mais également d'autres régions et parfois d'autres pays, mais il est en panne de décisions prospectives", soulignent-ils.
MM . Huchon et Delanoë rappellent que malgré l'avis d'un jury international en juillet 2010 insistant sur la nécessité du maintien de quatre sites de pédiatrie spécialisée à l'AP-HP "le plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP ne fait état d'aucune proposition de travail et le devenir de l'hôpital Trousseau y est à peine abordé".
Ils "demandent solennellement" au président de la République "de ne pas laisser cette situation en l'état" et préviennent qu'ils se "mobiliseront", "afin que le processus de concertation permette de maintenir la pédiatrie spécialisée à Trousseau".
Ils réclament "une approche globale de cette question, non contrainte par le seul carcan de l'équilibre budgétaire en 2012 mais soucieuse du bien être des enfants et leur garantissant des soins de qualité bénéficiant de toutes les innovations et des avancées de la recherche médicale".
Vingt huit députés, de gauche comme de droite, avaient déjà adressé en septembre une lettre ouverte à la direction de l'AP-HP pour exprimer leur "vive inquiétude".
La réorganisation de l'AP-HP, approuvée en septembre dernier par le conseil de surveillance, a réparti administrativement ses 37 hôpitaux en 12 groupes. Les syndicats craignent des milliers de suppressions d'emploi. Avec près de 90.000 professionnels, l'AP-HP est le premier employeur d'Ile-de-France.
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