Etudes et recherche en santé : l'UPMC renforcée
Nous sommes dans un paysage hospitalo-universitaire en pleine évolution.
LA LOI HÔPITAL PATIENT SANTÉ TERRITOIRE
Après la loi LRU, cette année doit voir la mise en pratique de la loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire). La constitution d'un directoire à la tête de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, implique directement l'université avec un vice-président représentant les doyens (Serge Uzan, UPMC) et un vice-président représentant la recherche (Marc Humbert, Paris-Sud 11).
Le directeur général, s'il reste maître des décisions, devra tenir compte des avis des vice-présidents doyens et recherche, ainsi que du président de la CME qui sera le premier vice-président.
LA PREMIÈRE ANNÉE DES ÉTUDES DE SANTÉ
Dans le même temps, le paysage de notre premier cycle des études médicales va être profondément réformé en devenant la première année des études de santé (PAES). Cette première année débouchera sur quatre options : médecine, odontologie, maïeutique, et c'est l'élément nouveau, pharmacie.
Outre la complexité de la mise en place d'un enseignement incluant ces quatre options avec des coefficients différents, c'est à une véritable refonte du programme à laquelle ont dû se livrer les enseignants de sciences et de médecine.
A priori, nous sommes prêts à démarrer ; la seule question qui persiste est celle du nombre d'étudiants, qui, attirés par ces quatre possibilités de concours, s'inscriront dans notre université. Il est clair qu'au-delà d'un certain nombre (2500) les problèmes logistiques deviendront quasiment insolubles.
Quoi qu'il en soit, la PAES aboutira pour la majorité des étudiants à une réorientation. C'est une gageure importante pour notre université de débuter très rapidement la réflexion sur la réorientation active et vers d'autres études de ceux qui n'intègreront pas l'une des quatre filières à la fin du premier semestre ou à la fin de la première année, voire au bout de deux ans. Notre Université et ses partenaires du futur campus d'excellence devra relever ce défi et offrir des possibilités de réorientation et de remise à niveau.
DE NOUVEAUX VENUS À LA FACULTÉ DE MÉDECINE
Les instituts de formation de soins infirmiers (IFSI) font désormais partie de notre université pour la part universitaire de leur enseignement. Le choix de ces différents IFSI était volontaire, basé sur l'offre des différentes universités, et 12 écoles d'infirmières, soit plus de 4000 étudiants ont choisi l'UPMC. Nous avons d'ores et déjà mis en place cet enseignement en pratique et avons terminé le premier semestre de cours avec succès grâce à l'aide de tous, y compris de ceux qui ont assuré la télétransmission acrobatique aux différents IFSI. L'accueil de ces IFSI constituera également une pépinière de futurs étudiants pour des masters existants ou à créer. Les écoles de sages femmes seront également intégrées à l'Université par la création d'un département de maïeutique au sein de la faculté de médecine.
ET TOUJOURS LA DÉFENSE DE L'HÔPITAL TROUSSEAU
En conclusion, notre université sera renforcée et pourra encore mieux défendre le maintien et le développement à travers de nouveaux investissements de l'hôpital Trousseau actuellement menacé par une décision « approximative » et prématurée de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Cette décision qui consisterait à supprimer les activités spécialisées de l'hôpital Trousseau serait injuste en termes de soins, d'accès aux soins, de recherche et d'enseignement. Elle priverait la première université Française d'une importante capacité de formation et de recherche en pédiatrie.
Le soutien de tous les membres de l'UPMC, à la défense de l'hôpital Trousseau, semble avoir produit des effets sur nos tutelles qui envisagent de rapporter cette décision. Notre détermination sera essentielle dans les semaines à venir. Encore merci à tous.
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