samedi 27 février 2010

Témoignage sur le rôle majeur de Trousseau pour les Maladies Rares

Ce témoignage prend encore plus de sens à l'occasion de la
3ème Journée Internationale des Maladies Rares le 28 février

Bien qu’étant de province, c’est auprès du C.H.U. Trousseau que nous avons enfin trouvé un excellent suivi de notre fils pour sa pathologie si particulière… Le fait de suivre un si grand nombre de patients atteint d’une maladie rare dans un même lieu y est pour beaucoup, tant le recul sur cette maladie, pour des enfants bien suivis, est mince. Nous trouvons au C.H.U. Trousseau une indispensable alliance multidisciplinaire rassemblée autour du syndrome de Silver Russell que nous n’avons trouvée nulle part ailleurs. En 2008, notre fils avait ses premières consultations avec un endocrinologue-pédiatre, un gastroentérologue, un chirurgien viscéral et une nutritionniste. En 2009, la première consultation maxillo-faciale a été organisée. Elle réunissait 8 enfants porteurs du syndrome Silver Russell reçus par un endocrinologue-pédiatre, un généticien, un orthodontiste, un orthophoniste, des chirurgiens en maxillo-facial. En 2010, notre enfant va bientôt être hospitalisé pour une polysomnographie qui répondrapeut-être à nos interrogations concernant son sommeil irrégulier. D’autres spécialistes, neurologue, psychologue, chirurgien orthopédique suivent aussi conjointement ces enfants. Mesurez l’effort conséquent que cela a été pour tous ces spécialistes de se pencher ensemble sur ce syndrome rare et chercher la prise en charge optimale. Chaque trimestre, tous s’emploient à faire coïncider leur emploi du temps suivant les besoins de nos enfants, ce qui montre la détermination et la robustesse de l’organisation mise en place aujourd’hui au C.H.U. Trousseau.
Le démantèlement du C.H.U. Trousseau réduirait à néant tous ces efforts, tout leur travail d’équipe, en dispersant les spécialistes qui suivent nos enfants soit à l’hôpital Necker, soit à l’hôpital Robert Debré. 
Et qu’adviendra-t-il du suivi de nos enfants ?


Lire l'ensemble du témoignage

vendredi 26 février 2010

L’hôpital Armand Trousseau coordonne ou participe à 30 Centres de Référence de Maladies Rares (CRMR) qui s’appuient à la fois sur les spécialités pédiatriques de l’hôpital et sur le plateau médico-technique, ce qui représente une file active de plus de 15 000 enfants et traduit le dynamisme de ses équipes dans la prise en charge des maladies rares.

LE CONTEXTE préélectoral a été favorable aux salariés de Total. Et pourquoi pas aux équipes de l’hôpital Trousseau ? Le quotidien du médecin 26/02/10


LE CONTEXTE préélectoral a été favorable aux salariés de Total. Et pourquoi pas aux équipes de l’hôpital Trousseau ? C’est sans doute ce que se disent les médecins de cet hôpital pédiatrique parisien (AP-HP), opposés à un projet de transfert des spécialités pédiatriques de Trousseau vers Necker et Robert Debré. Ce plan sera voté en juin, mais les médecins jouent leur carte dès à présent. Avant les élections régionales, et au moment où l’État communique sur le grand emprunt, dont l’AP-HP devrait largement bénéficier.
C’est donc l’ensemble des candidats aux régionales en Ile-de-France que les médecins de Trousseau ont conviés à leur manifestation de soutien, qui se tiendra le 8 mars à l’espace Reuilly (Paris XIIe, de 17h à 19h). En tête de cortège, il y aura cette banderole : « Non au démantèlement, 110 millions d’euros pour Trousseau, un investissement pour l’avenir ». La gauche a d’ores et déjà répondu présent, la droite hésite. En coulisse, la tête de liste UMP Valérie Pécresse avoue ne pas être d’accord avec le projet de réorganisation à l’étude, qui ne prend pas en compte la dimension universitaire. La ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas indiqué si elle sera ou non présente le 8 mars. Mais les médecins n’y croient pas trop. « Comment peut-elle s’opposer ouvertement à la ministre de la Santé ? », confie un spécialiste de Trousseau.
Avenue de Ségur, on tente de calmer le jeu, et on rappelle que les dés ne sont pas jetés concernant l’avenir de Trousseau. À quelques semaines du scrutin électoral, le déferlement médiatique et l’afflux des soutiens embarrassent. Roselyne Bachelot a reçu le président du comité consultatif médical de Trousseau mardi soir pendant plus de deux heures. Un dialogue de sourds. La communauté médicale insiste sur le manque de concertation au sein de l’AP-HP, et demande une remise à plat du dossier. Le ministère de la Santé insiste sur la nécessité d’un retour à l’équilibre financier de l’AP-HP, et invoque le surdimensionnement de l’offre pédiatrique spécialisée à Paris pour justifier le transfert d’activités vers Necker et Robert Debré.
L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France ouvrira ses portes le 1er avril si les délais de mise en place des ARS sont tenus. Le déminage de « l’affaire Trousseau » sera sans doute l’une de toutes premières priorités.
› D. CH.

Trousseau premier de la classe pour les usagers

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Qui connait Saphora ?
Ne cherchez pas un nouveau parfum, Saphora est le nom de l'enquête annuelle réalisée chaque année par l'APHP pour:
  • mesurer l'aspect qualitatif de ses prestations
  • produire des indicateurs de satisfaction des patients remplissant les standards de validité et de fiabilité
  • comparer des structures entre elles (hôpitaux, disciplines…) 
  • suivre l’évolution des performances dans le temps.
La méthodologie est particulièrement rigoureuse:
  • 100 à 150 patients sont tirés au sort
  • la passation du questionnaire se fait  10 jours suivant la sortie
  • Un enquêteur professionnel interroge les patients par téléphone à leur domicile et relance les patients en cas d'insuucès du premier contact
La comparaison des  résultats 2001 - 2006  montrent que l'hopital Trousseau est le premier  parmi les établissements pédiatriques  a cumulé des résultats supérieurs à la moyenne de l'APHP

L'Hopital Trousseau en résistance contre le démantèlement

Banderole  de l'Intersyndicale posée le 26/02/10



jeudi 25 février 2010

La mobilisation contre le démantèlement de l’hôpital Trousseau s’amplifie !

En quelques jours, grâce à vous
- plus de 7 000 signatures sur la Pétition en ligne
- plus de 6 000 membres sur Facebook

Cette détermination, permettra au « Nouveau Trousseau » de l’emporter, la mobilisation de tous est essentielle :

Venez nombreux à la grande réunion publique
Lundi 8 mars de 17h à 19h
Espace Reuilly, 21 rue Hénard à 75012

Départ en cortège à 16h de l’hôpital Trousseau,
26 avenue du Dr Arnold Netter 75012

Benabar et Djamel Debbouze nous apportent leur soutien 
Les candidats aux régionales seront là… les médias aussi…

Chaque présence compte, continuez à diffuser l’infodistribuer l’affichette (pièce jointe), faites signer la pétition…
Suivez l’actualité de la mobilisation sur le blog  

Nous avons besoin de votre soutien financier pour intensifier la communication défendre le projet du Nouveau Trousseau
Merci d'envoyer votre chèque à l'ordre de l’Association du Collectif pour le Nouveau Trousseau (ACNT)
Adresse : Collectif pour le Nouveau Trousseau - Unité Douleur - 26 av du Dr A. Netter - 75012 Paris
Un reçu fiscal sera envoyé à partir de 20 euros

Le collectif pour le nouveau trousseau

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mardi 23 février 2010

Trousseau au Journal télévise de 20 h du 23 Fevrier

Voir la séquence video

Nous avons besoin de votre soutien financier pour communiquer rapidement efficacement professionnellement


Soutenez financièrement la promotion, la diffusion du projet du Nouveau Trousseau

Merci d'envoyer les Chèques à l'ordre de Association du Collectif pour le nouveau Trousseau (ACNT)
Un reçu fiscal sera envoyé  à partir de 20 euros ; adressé à :
Collectif pour le nouveau Trousseau (ACNT) Unité Douleur
Hôpital d'enfants Armand Trousseau 26 avenue du Dr Arnold Netter 75012 Paris

lundi 22 février 2010

Communiqué de presse

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Face au démantèlement annoncé du seul l'hôpital d'enfants de l'est parisien, Armand Trousseau, le "Collectif pour un Nouveau Trousseau" organise en présence des candidats aux régionales, une manifestation de soutien le 8 mars 2010 à l'Espace Reuilly à Paris pour présenter un projet alternatif et innovant.

Le Conseil exécutif des Hôpitaux de Paris a voté le 19 janvier dernier, le déménagement de tous les services de pédiatrie spécialisée (chirurgie, médecine…) de l'Hôpital d'enfants Armand Trousseau sur les autres hôpitaux pédiatriques parisiens.

Menée à son terme, cette décision serait lourde de conséquences. Paris et la région Ile-de-France ne disposeraient plus que de deux hôpitaux pédiatriques. L'offre de soins en serait grandement appauvrie. Le déplacement et la fermeture de tous les services de pédiatrie spécialisée désorganiseraient entre autres, des filières de soins pluridisciplinaires qui fonctionnent depuis des années au plus grand bénéfice des enfants et des familles.
Comment fonctionnerait une hypermaternité de niveau 3, récemment construite coupée de services experts ?
Où iront les 30.000 séjours et les 200.000 consultations réalisées actuellement à Trousseau ?
Comment calculer les coûts financier et humain des transferts de patients vers les autres hôpitaux eux-mêmes débordés ?
Les délais d'attente seront particulièrement allongés entraînant rapidement une perte de chance majeure pour les enfants les plus vulnérables.
L'activité universitaire, c'est-à-dire la formation des futurs médecins, pédiatres et infirmières serait limitée par le manque de lieux de stage car Trousseau est le seul pôle pédiatrique de l’Université Paris 6. Les six unités de recherches et les sept centres de maladies rares seront supprimés.

Un projet alternatif et innovant existe.
Fruit d'une réflexion majeure de la communauté médicale et de la direction de l'Hôpital Trousseau, ce projet s'inscrit pleinement dans l'esprit des réformes visant à optimiser l'utilisation des ressources publiques, il casse les logiques de territoire en mutualisant les lits d'hospitalisation entre les différentes spécialités, regroupe l'ensemble des services dans trois bâtiments adaptés au lieu des dix actuels.
Ce projet ambitieux permet à un hôpital à taille humaine de continuer à pratiquer une médecine de pointe, il optimise les budgets publics et répond aux besoins de santé de l’est francilien. Il souhaite développer un pôle d’excellence pour la médecine et la santé de l'adolescent.
Ce projet nécessite un budget de 110 millions, véritable investissement pour l’avenir

Le « Collectif pour un Nouveau Trousseau » qui réunit toutes les catégories de personnel de l’établissement demande :
- aux plus hautes autorités de l’Etat et au Président de la République d'examiner ce projet et d'en discuter avec ses concepteurs qui feront valoir le bien fondé et la pertinence de leur proposition, alors qu’à ce jour ce projet a été mal pris en compte par les décideurs ;
- avant le 20 mars prochain, un engagement clair, chiffré et public sur l’investissement financier nécessaire à l’essor du Nouvel Hôpital Trousseau qui doit s'inscrire dans le projet du "Grand Paris" et dans la réflexion sur le grand emprunt.

En quelques jours, une mobilisation massive de l’opinion publique, des familles, des soignants s’est mise en place :
- une pétition en ligne a déjà réuni plus de 7000 signatures http://nouveautrousseau.blogspot.com/
- le soutien à Trousseau réunit plus de 5800 membres sur Facebook
Parents, patients, personnels, associations, intersyndicale, candidats aux régionales, tous se mobilisent pour la réunion publique du lundi 8 mars prochain de 17h à 19h à l'Espace Reuilly à Paris XIIème.
A 16 h, départ en cortège de l’hôpital Trousseau : 26 avenue du Dr Arnold Netter 75012

Dr Daniel Annequin
porte parole du "Collectif pour un Nouveau Trousseau"
06 88 65 13 40
daniel.annequin@trs.aphp.fr


Contact presse:
florence drory
06.09.73.59.14
florence.drory@free.fr

dimanche 21 février 2010

la qualité d'un soin dépend également de sa dimension humaine...


Mon enfant -âgé de 18 mois-  a vécu les 5 premiers mois de sa vie à l'hôpital en tant que grand préma.
Après avoir connu les services de réanimation neo-natale, médecine neo natale, chirurgie viscérale et gastroentérologie, il lui a été diagnostiquée en + à Trousseau une maladie orpheline qui fait qu'il est suivi désormais en plus dans le service endocrino. Or Trousseau est Centre de Référence des maladies rares pour sa pathologie.
Je ne me vois pas faire suivre mon enfant ailleurs qu'a Trousseau où son dossier est désormais bien connu.
Car je peux vous confirmer que lors de changements de service - au sein d'un même hôpital - , certaines infos médicales "se perdent" ....Entre les différentes consultations, son dossier se perd encore aujourd'hui (aujourd'hui même avant une consultation d'anesthésie!!) alors je n'ose pas imaginer entre 2 hôpitaux...
De plus, il faut rajouter à cette difficile épreuve (c'est mon 1er enfant) la difficulté "sociale": tjrs entendre "après tout ce que tu as vécu...", "ça a dû être difficile..." alors que mon interlocuteur ne connait pas le 10e de tout ce qui s'est réellement passé et ne connaît pas sa patholgie orpheline. Et bien à Trousseau je n'ai rien à expliquer, je me sens comme chez moi. Et je n'ai pas envie de tout  recommencer, tout raconter, voir et comprendre le regard plein de compassion/ pitié de mon interlocuteur.
Trousseau n'est certes pas un "grand" hôpital pédiatrique , mais il a ses aléas de fonctionnement de part son organisation type "usine" (j'ai dû encaisser certains discours de personnel soignant découlants de problèmes d'organisation et/ou de manque de formation...). Alors comment imaginer un fonctionnement à une plus grande échelle?....Dans le démantèlement de Trousseau, ce qui me fait le plus peur c'est la déshumanisation du soin.
Je comprends les objectifs de rentabilité dans le soin. Mais la qualité d'un soin dépend également de sa dimension humaine, et ça c'est immuable, long à mettre en place, rare donc précieux. Tout modifier = tout recommencer....
Sauvons NOTRE hôpital Trousseau!

Nouvelle affiche à diffuser massivement pour la réunion du 8 mars

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samedi 20 février 2010

Les responsables de la pédiatrie de l'APHP dénoncent l'incohérence des projets de démantèlement

La disparition des spécialités médico-chirurgicales pédiatriques de l’hôpital Trousseau paraît incohérente avec l’arrivée récente d’une maternité de niveau 3 et le développement d’un pôle lourd de périnatologie
Lire le communiqué de la Collégiale des pédiatres de l'APHP

Sandrine Mazetier députée du 12ème prend position contre le démantèlement








      Communiqué de Sandrine Mazetier sur l'hôpital Trousseau
Vendredi 19 février, Sandrine Mazetier a rencontré les membres du Collectif pour un Nouveau Trousseau pour manifester son opposition à la décision de la direction de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris de démanteler sans concertation ni évaluation l’Hôpital pédiatrique Armand-Trousseau au mépris des compétences d’un pôle de soins dont l’excellence est reconnue aux plans régional, national et international.
Elle a condamné le gâchis d’argent public d’un projet rendant sans objet tous les investissements entrepris depuis plusieurs années pour faire de Trousseau un hôpital pédiatrique de référence : ouverture d’une maternité de niveau III, 10 unités de recherche, 7 centres de références de maladie rare, la formation des médecins et infirmières et la rénovation des urgences pédiatriques avec l’aide du Conseil régional d’Ile-de-France.

vendredi 19 février 2010

6159 signatures 5527 membres sur Facebook contre le démantelement

La mobilisation massive se poursuit.
Il faut continuer à diffuser l'information que beaucoup encore ignorent.
Il faut encore diffuser l'affiche sur les marchés chez les commercants...
Le 8 mars rejoignez le cortège qui partira de Trousseau à 16 h pour se rendre à la réunion publique du 8 mars à l'espace Reuilly à 17 h
Telecharger l'affiche

mercredi 17 février 2010

Journal télévisé FR3 Mardi 16 Fevrier

Les Pr Juditlh Landman Parker et Brigitte Fauroux décrivent les effets néfastes des projets de démantèlement de l'hôpital Trousseau

Grande réunion publique de soutien à l’hôpital TROUSSEAU Lundi 8 mars 2010 Espace Reuilly 21 rue Hénard 75012







Les centres ressources Maladies rares de l’hôpital Armand Trousseau en grand danger !


L'événement...
  
Le directeur général de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, Mr Benoit Leclercq, a annoncé la restructuration de la pédiatrie au sein de l’hôpital Armand Trousseau avec le départ des sur-spécialités pédiatriques de l’hôpital qui seraient réparties entre les hôpitaux Robert Debré et Necker Enfants Malades. Or l’hôpital Armand Trousseau coordonne ou participe à 30 Centres de Références de Maladies Rares qui prennent en charge un nombre très important de patients qui viennent de l’Île-de-France et pour certains de l’ensemble du territoire français et qui ne peuvent pas être soignés ailleurs (Voir la liste de ces Centres de Références).
L’hôpital Trousseau, qui fait partie intégrante de l’université Pierre et Marie Curie (Paris 6), a acquis au fil des années une expertise nationale et internationale dans de nombreux domaines de la pédiatrie grâce à une prise en charge multidisciplinaire des patients, intégrée à une recherche clinique de haut niveau comme en témoigne la présence de six unités INSERM sur le site et de très nombreuses publications internationales. Le démantèlement de cet hôpital, avec le départ des services spécialisés médicaux et chirurgicaux vers les hôpitaux Necker et Robert Debré déjà saturés, est décidé sans qu’aucune stratégie de soins n’ait été préparée ou discutée. Cela constitue une mise en péril de l’offre de soins – sa qualité mais aussi sa quantité – en particulier pour des maladies chroniques de l’enfant, dans la région Île-de-France et au-delà. Il est illusoire de penser que les soins offerts pourront être les mêmes sans cet outil de travail, sur lequel s’appuient les Centres de Référence et les centres de compétence. Les Centres de Référence doivent continuer à s’appuyer sur des équipes hospitalo-universitaires solides et stables pour répondre à leurs missions.
L’ensemble de la communauté de Trousseau, médecins, chirurgiens, biologistes, chercheurs et personnel soignant, est très inquiète et demande à tous d’intervenir auprès de la direction de l’Assistance Publique et de tous les organismes de tutelle (ARS, Ministère de la santé, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Région Ile de France, Mairie de Paris) pour permettre à tous les patients, et notamment les plus fragiles, de continuer à avoir accès à des soins de qualité.

mardi 16 février 2010

COMMUNIQUE DU SYNDICAT NATIONAL DES PEDIATRES DES ETABLISSEMENTS HOSPITALIERS SNPEH


Non au démantèlement de l’hôpital Trousseau de Paris !  
Le Conseil exécutif de L’AP-HP du 19 janvier 2010 a décidé,  de transférer les surspécialités pédiatriques et la chirurgie de l’hôpital Trousseau dans les 2 autres hôpitaux pédiatriques parisiens, tout en maintenant le pôle périnatal Trousseau-Bluets et la pédiatrie de proximité. Cette décision, si elle devait s’appliquer, aboutirait à un  démantèlement massif de Trousseau générateur de graves conséquences.
Paris et la région Ile de France ne disposeraient plus alors que de deux hôpitaux pédiatriques, ce qui déstabiliserait l’offre de soins de l’est francilien, alors même que  les prévisions font état d’une hausse importante de la démographie dans le Grand-Est.
Le pôle périnatal de Trousseau qui réalise aujourd’hui 5500 accouchements est le seul de type 3 du réseau de l’Est parisien. Son expertise, unanimement reconnue en matière de diagnostic anténatal et d’accueil du nouveau-né malformé est fondée sur la complémentarité existant entre les équipes obstétrico-pédiatriques, de surspécialités pédiatriques, de chirurgie et de génétique. C’est ce principe qui serait remis en cause.
La prise en charge pédiatrique du bassin de population est très importante en terme d’activité : 30 000 séjours hospitaliers, 200 000 consultations et 45 000 passages aux urgences. Quelle serait la qualité de la réponse aux urgences sans service d’aval de chirurgie (orthopédique, viscérale, ORL et maxillo-faciale) ou de surspécialités (brûlés, pneumologie, gastro-entérologie, cancérologie, néphrologie, neurologie) ? Les autres hôpitaux parisiens ne pourraient pas répondre aux besoins de ce bassin de population : Robert Debré a déjà des urgences très chargées et des lits d’aval très sollicités et la fermeture de l’hôpital St Vincent de Paul est en cours.
Trousseau est également un centre universitaire pédiatrique de premier ordre accueillant actuellement 150 externes par quadrimestre et 100 internes par semestre. L’activité universitaire de formation des futurs médecins en particulier pédiatres (alors que notre pays en manque), et d’infirmières serait ainsi fortement réduite par manque de lieux de stages. Cette restructuration aurait également pour conséquence la suppression de 6 unités de recherche INSERM et de 7 centres de maladies rares.
Les effets délétères de ce type de restructuration, qui dure souvent plusieurs années et démobilise les équipes médicales et soignantes, ont déjà été observés lors de la fermeture progressive de l’hôpital St Vincent de Paul. Le découragement et la fuite des compétences des équipes soignantes et de recherche sont donc malheureusement plus que prévisibles.
Le SNPEH apporte son soutien aux équipes médicales et soignantes de Trousseau et ne comprend pas le bien-fondé de cette décision qui ne tient pas compte des besoins des patients et des équipes soignantes mais repose sur des arguments essentiellement économiques (suppression de postes pour équilibrer le budget de l’AP-HP).
Cette décision, avant même la publication des décrets d’application, est l’une des premières mises en pratique de la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires (votée en juillet dernier) que pourtant les personnels médicaux et soignants ont massivement rejeté au printemps dernier.
Le SNPEH estime que cette décision du conseil exécutif de l’AP-HP, prise sans tenir compte des équipes universitaires médico-chirurgicales de l’hôpital Trousseau et potentiellement dangereuse en terme de santé publique pour les femmes et les enfants de la région Ile de France, doit être reconsidérée. 
Pour le CA du SNPEH, (Membre l’INPH),  Docteur J-L Chabernaud, Président - 
  www.snpeh.org

lundi 15 février 2010

Visualiser le nouveau Trousseau en 3 dimensions

Sur cette vidéo, on voit parfaitement le regroupement des tous les batiments cliniques en 3 blocs reliés entre eux par des passerelles. Cette nouvelle organisation est essentielle pour optimiser les ressources dédiées à l'hopital.
Un grand merci à Marc Bouffard pour ce travail

dimanche 14 février 2010

On en parle en Suisse


Sur le site du  Journal Le Matin (Suisse)

Hôpitaux de Paris: les points chauds de la réorganisation

Certains points du projet de réorganisation des de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) suscitent des résistances particulièrement fortes, parce qu'ils touchent par exemple aux soins pédiatriques comme à Trousseau ou à des symboles comme l'Hôtel Dieu.

AFP - le 14 février 2010, 18h23
Hôpital Trousseau (12e arrondissement)
La direction de l'AP-HP estime que l'offre de pédiatrie spécialisée est "surdimensionnée" à Paris intra-muros et souhaite la concentrer sur deux hôpitaux: Robert Debré (19e) et Necker (15e), où de nouveaux bâtiments vont être construits.Conséquence: l'hôpital Trousseau perdrait plus de la moitié de son activité. La direction de l'AP-HP insiste sur le fait que l'établissement ne sera pas fermé, mais qu'il se concentrerait sur la néonatologie.
A la tête de la mobilisation des personnels de cet hôpital, le professeur Albert Bensman conteste vivement le projet, jugeant qu'il va encore diminuer une offre qu'il estime aujourd'hui insuffisante à Paris pour les enfants atteints de maladies graves.

Jean-Marie Le Guen président suppléant du conseil d’administration de l’AP-HP prend position

Dans le JDD du 14 février
Quelle est votre position concernant la fermeture de l’hôpital Trousseau qui cristallise la grogne des personnels?
Dans cette affaire, la direction a pris sa décision avant même de sonder le gouvernement. C’est une erreur: comment savoir à l’avance que l’investissement de 100 millions d’euros nécessaire à sa modernisation serait refusé par l’Etat? Je réclame une expertise indépendante pour savoir s’il faut deux ou trois hôpitaux pédiatriques à Paris.

5169 signatures 4525 membres Facebook Soutien financier

Continuons à diffuser massivement la pétition et l'affiche dans les services,  dans votre quartier, sur les lieux de passage.  Pour telecharger l'affiche

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Merci d'envoyer les Chèques à l'ordre de Association du Collectif pour le nouveau Trousseau (ACNT)
Un reçu fiscal sera envoyé  à partir de 20 euros ; adressé à :
Collectif pour le nouveau Trousseau (ACNT) Unité Douleur
Hôpital d'enfants Armand Trousseau 26 avenue du Dr Arnold Netter 75012 Paris

samedi 13 février 2010

"Les hôpitaux de Paris passés au scalpel" Journal Libération du 13 fevrier 2010

Pour lire l'article 

Un hopital à taille humaine

Je connais bien l’hôpital Armand Trousseau j’y travaille depuis 1991. Tout d’abord comme infirmière puis comme cadre. Cet hôpital pavillonnaire reconnu pour ses différents pôles d’excellence médicale est aussi caractérisé par l’attachement des soignants à des valeurs de soins humanistes.
Trousseau a été le premier hôpital pédiatrique a proposé du MEOPA ( un gaz antalgique) pour diminuer la douleur de l’enfant lors des soins et ce au prix de l’engagement militant de nombreux soignants, un des premiers lieu à autoriser les parents à être présents lors des soins,  à rejoindre leurs enfants en salle de réveil, un lieu où l’on s’est interrogé sur l’annonce du diagnostic d’une maladie grave, un lieu où des équipes réfléchissent à l’accompagnement des fratries, à la parentalité, à l’amélioration de la fin de vie. L’accueil, l’information des familles et des enfants est également un souci de longue date dans cet établissement.  Les partenariats anciens avec les associations de patients témoignent de cette philosophie d’ouverture. Cette vision humaniste participe beaucoup à une véritable  prise en charge individualisée.
Certes l'hôpital a besoin d'être restructuré mais ce ne doit pas être au prix d'un démantèlement qui va aboutir à la création de super structures spécialisées. L'hôpital a taille humaine va disparaitre faisant place à des usines à soigner des maladies... le contraire de la philosophie de soin prônée  depuis des années... A l’hôpital Trousseau se côtoient des spécialités médicales et chirurgicales qui travaillent ensemble. Les enfants sont suivis dans la même structure pour des problèmes qui intégrent plusieurs spécialités! Si le projet APHP, aboutit, une partie des services partira à Robert debré l'autre à Necker les spécialités seront dispersées... un enfant devra se « balader » d'un hôpital à l'autre,  la communication entre les équipes perdra de son efficience, cela grèvera non seulement la  qualité des soins mais aussi les budgets...
Il est évident que  l’offre de soin apportée par un hôpital publique pédiatrique dans le sud est francilien ne sera en aucun cas totalement basculée sur les deux autres hôpitaux pédiatriques 
Ce démantèlement aura des conséquences sur les délais d’attente et sur les possibilités d’obtenir une prise en charge rapide en dehors de situations cliniques urgentes ou rares…
Les calculs économiques ne tiennent pas compte du fait que les soins ne se réduisent pas à une succession de tâches mais sont bel et bien une démarche globale qui exige de prendre le temps pour expliquer, gagner la confiance… 
Les machines à soigner dans des usines pour malades ne sont pas acceptables

jeudi 11 février 2010

Témoignages de parents

Expertise unique
Je suis médecin et maman d'une petite Juliette âgée de 18 mois, née avec un syndrome de Pierre Robin isolé méconnu jusqu'à la naissance. J'habite en Province, dans le Sud-Ouest plus exactement. Les premiers jours de vie de Juliette furent laborieux, elle ne pouvait s'alimenter et faisait des épisodes de détresse respiratoire. Elle a été référée sur le CHU le plus proche Bordeaux en néonatologie, ensuite nous avons vu un chirurgien pédiatrique non maxillo-facial au bout de 2 mois. L'état de santé de Juliette devenant préoccupant, l'alimentation étant très risquée car elle avait un trouble de la succion déglutition marqué et je ne pouvais l'alimenter qu'avec des tétines molles que je découpais d'où un risque accru de fausse route, nous sommes partis à l'hôpital ArmandTrousseau sur les conseils de mon pédiatre qui voulait l'avis d'un centre de référence. La prise en charge a été optimale avec enfin des gens qui possédaient l'expérience, la connaissance du syndrome et surtout des solutions adaptées. Juliette a été initialement vue en consultation par le Dr S, puis hospitalisée 3 semaines dans l'unité de Gastro-Entérologie pour un bilan du syndrome et une prise en charge nutritionnelle. Elle a eu ensuite 2 chirurgies plastiques et est en attente de la 3ème. Parallèlement elle est suivie sur le plan ORL en raison d'otites séreuses chroniques entravant l'audition et nous sommes cette semaine allés à une 1ère séance de guidance orthophonique. On peut dire aujourd'hui que Juliette va bien mais avant cette prise en charge sur Trousseau, ce fût un véritable parcours du combattant pour notre famille entre ceux qui n'avaient pas vu de Pierre Robin depuis 20 ans et ignoraient comment on alimentait ses bébés, ceux qui pensaient que le syndrome était toujours polymalformatif avec un handicap psycho-moteur, d'autres qu'il y aurait probablement une atteinte hypothalamo-hypophysaire. Quelle angoisse !!! Je tiens à remercier le Dr S et toutes les personnes présentes à L'hôpital Armand Trousseau qui nous ont soutenu et aidé Juliette dans des moments particulièrement difficiles.
Comment dois-je envisager l'avenir de ma fille sans cet hôpital de référence sachant qu'il n'y a pas d'équivalent au niveau régional ?



Leucémie aigüe
C'était après quatre jours de fièvre intense qu'aucun médicament ne parvenait à contenir, après une prise de sang, que le diagnostic d'une leucémie aigüe fut posé pour notre petite fille de cinq ans, c'est le ciel qui nous tombait sur la tête.
Alors elle fut admise en urgence à l'hôpital Armand TROUSSEAU. En remplaçant de temps en temps les parent qui se relayaient 24 heures sur 24 auprès d'elle, de quoi peut-on témoigner ?
- d'une prise en charge immédiate,
- d'un niveau de professionnalisme incroyable dans la précision du diagnostic et la mise en place d'un traitement complexe, adaptée et prolongé,
- d'un dévouement de tous les instants ; il suffit d'avoir passé une nuit auprès d'une petite fille en cure intense pour se rendre compte que c'est pratiquement toutes les demi-heures que l'on vient pour changer l'ampoule du pousse seringue, les produits de transfusion ou déplacer doucement l'enfant pour éteindre le "bip d'alerte" et rétablir la perfusion,
- d'une patience et une affection infinie pour faire accepter au petit enfant les soins ou les médicaments indispensables et vitaux,
- d'une approche de l'enfant dans sa globalité, au-delà des soins, pour leur faire vivre aussi bien que possible avec le traitement leur vie d'enfant en jouant avec l'animatrice qui vient passer un moment dans leur chambre ou en riant avec les clowns venus les distraire derrière le masque que chacun doit toujours porter en secteur protégé.
Quand après trois ans de traitement, alors que la petite fille vit une sorte de renaissance, que les séquelles d'un traitement aussi lourd disparaissent peu à peu, on apprend qu'on veut fermer Armand TROUSSEAU on est abasourdi !
Certains pourraient penser que l'expérience du drame personnel empêche de voir rationnellement les choses. J'ai le sentiment qu'au contraire cette expérience permet de témoigner et de révéler la vraie réalité de ce qui est en jeu avec ce projet de fermeture.
La santé a évidemment un coût, et rien ne saurait l'exclure du débat démocratique.
D'ailleurs la communauté médicale et la direction de TROUSSEAU ont travaillé à un projet visant à optimiser l'utilisation des ressources publiques, regroupant l'ensemble des services dans 3 bâtiments au lieu des 10 actuels, mutualisant les lits d'hospitalisation ... avec la préoccupation de l'intérêt des enfants malades et de leur famille
Mais quand l'argent devient la fin et le seul critère de toute de décision, on a le sentiment de glisser doucement, mais hélas assez sûrement, dans la barbarie.
Alors on se dit qu'entre le bouclier sanitaire pour protéger nos petits de la leucémie et le bouclier fiscal qui protège les plus riches de l'impôt il faut peut-être savoir choisir.

Avec une grande reconnaissance pour le professionnalisme et la profonde humanité  de l'unité de traitement des leucémies d'enfants de TROUSSEAU.

4079 signatures 3488 membres sur facebook

Succès considérable de la pétition et de la page facebook où  vous trouverez de nombreux témoignages concernant la qualité du travail des équipes de Trousseau
Continuons à diffuser massivement l'affiche et la pétition

mercredi 10 février 2010

Le nouveau trousseau sur sur le site du journal Liberation


SOCIÉTÉ 10/02/2010 À 18H14

Face au plan restructuration des hôpitaux de Paris, Trousseau soigne sa com

Création d'un collectif, page facebook, blog, distribution de tracts: à l'annonce d'un possible démantèlement de l'hôpital Trousseau, le personnel hospitalier se mobilise.
Roselyne Bachelot a annocé aujourd'hui qu' une décision concernant des restructurations dl'AP-HP
Roselyne Bachelot a annocé aujourd'hui qu' une décision concernant des restructurations dl'AP-HP pourrait être prise en juin ou juillet. (© AFP François Guillot)
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« On a été très réactif quand on a été informés de la possibilité d'un démantèlement de l'hôpital Trousseau : ça a fait l'effet d'une bombe », raconte Daniel Annequin, porte-parole du collectif pour un Nouveau Trousseau. Le plan de restructuration de l'Assistance publique-Hopitaux de Paris (AP-HP) prévoit le transfert des services de pédiatries spécialisée de l'hôpital Trousseau aux hôpitaux de Robert-Debré et Necker. Lorsque le conseil exécutif des hôpitaux de Paris a validé ses propositions, mi janvier, 90 membres du personnel de l’hôpital Trousseau ont réagi en décidant de créer le collectif pour défendre le projet du Nouveau Trousseau.
« Nous avons mené une réflexion sur plusieurs mois entre le personnel médical et la direction de l'hôpital pour proposer le projet Nouveau Trousseau. Notre collectif vise à ce qu'il soit connu et examiné », précise-t-il. Le projet présente ainsi une mutualisation des lits, et un regroupement des services en trois bâtiments au lieu de dix.
Son coût s'élèverait à 110 millions d'euros. Le collectif compte sur la campagne des régionales pour obtenir des engagements clairs des candidats et les investissements nécessaires au projet.

Mise en avant du projet par les nouvelles technologies

« Le démantèlement de l'hôpital Armand Trousseau bouleverserait une série de filière de ressources qui existent depuis des années  à Trousseau, explique Daniel Annequin. Nous nous posons aussi la question de la capacité d'accueil de Debré et Necker: comment les patients de Trousseau y seront ils accueillis ? »
Parallèlement à la distribution classique de tracts, le collectif utilise les nouvelles technologie pour mettre en avant son projet. « Il est important que l'actualité  soit connue de tout le monde, de toutes les équipes de l'hôpital, d'où l'intéret d'un blog », poursuit Daniel Annenquin. Plus de 3 100 membres ont rejoint le groupe facebook 'Sauver l'hopital Trousseau'. La pétition mise en ligne a reçu 3600 signatures en 9 jours.
Début mars, le collectif prévoit une journée de mobilisation autour de personnalités célèbres.
La ministre de la santé, Roselyne Bachelot a de son côté indiqué mercredi qu'une décision concernant des restructurations et de nouvelles suppressions de postes envisagées à l'AP-HP pourrait être prise en juin ou juillet «mais encore rien n'est bouclé», a t-elle précisé.

3600 signatures mercredi 10 fev à 12 H

Soutien des médecins cancerologues pédiatriques de l'Institut Curie

Telecharger le courrier

mardi 9 février 2010

Journée de mobilisation massive à Trousseau

Mardi 9 janvier, 3 réunions se sont tenues à Trousseau, chacune réunissait entre 100 et 300 personnes:
12 h 30 Le collectif pour le Nouveau Trousseau:
  • présentation des nouveaux outils de communication pour mieux informer, sensibiliser les usagers
  • diffusion de documents à la station Nation du RER
  • présentation des perspectives de réunions publiques début mars, associant les promoteurs du Nouveau Trousseau, les journalistes, les associations de patient, les personnalités, les candidats aux régionales....
14 h 30  L'intersyndicale  Telecharger Le personnel de Trousseau rentre en résistance
18 h Noel Garabedian présente aux  médecins les dernières informations: Valerie Pecresse a longuement écouté les projets du Nouveau Trousseau le Vendredi 5 février...Les modalités de présentations du projet sont discutées. La nécessite du professionnalisme de la communication extra institutionnelle est soulignée.

2935 membres sur Facebook pour le nouveau Trousseau

le nouveau Trousseau en page 12 du journal Le Monde daté du 10 fevrier


Armand-Trousseau et l'Hôtel-Dieu se mobilisent contre le sort que leur réserve le plan de restructuration de l'AP-HP

Après l'émoi, la mobilisation. Opposés au départ d'une partie de leur activité vers d'autres établissements dans le cadre de la restructuration de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), les responsables médicaux d'Armand-Trousseau et de l'Hôtel-Dieu, deux établissements particulièrement visés, passent à l'action.
2009. Ouverture de la maternité de Bicêtre, fermeture du site de l'hôpital Broussais, transfert de l'hématologie pédiatrique de Saint-Louis à Robert-Debré.
2010. Fermeture de Saint-Vincent-de-Paul, transfert de la chirurgie digestive de l'Hôtel-Dieu à Cochin.
Entre 2011 et 2013. Ouverture des nouveaux bâtiments Buca à Tenon et Laennec à Necker.
Plan 2010-2014. Sont en discussion le transfert des spécialités pédiatriques de Trousseau, le regroupement des services d'hospitalisation de Cochin et de l'Hôtel-Dieu et la création d'un nouveau site commun pour Bichat et Beaujon à l'horizon 2020.
Les médecins de Trousseau, haut lieu de la pédiatrie de l'est parisien, viennent de lancer un blog et une pétition pour continuer à défendre leur projet, baptisé "Nouveau Trousseau". Il a pourtant été rejeté, mi-janvier, en conseil exécutif, où siègent représentants de la direction et du corps médical et où se prépare le plan stratégique 2010-2014 de l'AP-HP. L'instance a préféré le démantèlement, même si l'hôpital proposait une restructuration, avec mutualisation des lits des divers services et réduction du nombre de bâtiments.
L'idée d'un transfert des spécialités de Trousseau à Robert-Debré et Necker, les deux autres hôpitaux pédiatriques de référence, est pour l'instant retenue. A Necker, un nouveau pôle mère-enfant est même en cours de construction. Une visite de Roselyne Bachelot y est d'ailleurs programmée, mercredi 10 février, la ministre de la santé devant y faire le point sur les chantiers massifs du plan de modernisation Hôpital 2012.
Estimant que la transformation de Trousseau en un hôpital pédiatrique de proximité constituerait une dégradation de l'offre de soins, ses médecins devaient se réunir, mardi 9 février, pour préparer une journée de mobilisation, avec personnels, artistes, patients, riverains... "Nous devons agir avant les élections régionales, parce qu'après, ce sera râpé", explique Daniel Annequin, le porte-parole du collectif Nouveau Trousseau.
Déjà, les têtes de liste des Verts Cécile Duflot et de l'UMP Valérie Pécresse défilent au chevet de l'hôpital. Tout comme Jean-Paul Huchon (PS), qui a dénoncé des transferts dictés par "des motivations purement comptables".
Les messages du ministère de la santé et de la direction de l'AP-HP rappellent que rien ne sera tranché avant juin. C'est-à-dire après la concertation préalable de tous les acteurs. Mais l'information ne rassure pas. "Je veux que l'on me prouve que l'orientation retenue va permettre de gagner en efficience", réagit, "désespéré", le Pr Noël Garabédian, président du comité médical consultatif. Il doute de la capacité des autres sites à accueillir tous les cas difficiles de l'est parisien.
A l'Hôtel-Dieu, qui pourrait aussi perdre une bonne partie de ses activités, les interrogations sur le sort des malades sont identiques. "Une analyse de flux a-t-elle été faite ?", demande le Pr Jean-Louis Pourriat, chef des urgences, inquiet notamment pour les SDF qui ne pourront plus y être hospitalisés. Vendredi 5 février, il a lancé avec la maire PS du 4e arrondissement, dont il est adjoint, une pétition contre le "dépeçage" du plus vieil hôpital de Paris.
La restructuration et la question de l'emploi à l'AP-HP ne cessent d'inquiéter. Lundi 8 février, le Conseil de Paris a unanimement dénoncé les suppressions massives de postes envisagées, et a souhaité la mise en place d'un autre projet pour l'Hôtel-Dieu. Une pétition, lancée par le Mouvement de défense de l'hôpital public en 2009, trouve, elle, un second souffle. Elle a reçu la semaine passée 80 000 signatures, et en serait à un total de 277 000.
S'il s'oppose fortement aux suppressions de postes non médicalement justifiées, le Pr Pierre Coriat, président de la Commission médicale d'établissement, le parlement de tous les médecins de l'AP-HP, rappelle que la restructuration est indispensable, même si certaines décisions sont douloureuses. "Il faut dégager des priorités d'investissements, et procéder à des regroupements",résume-t-il.
De fait, l'institution doit retrouver l'équilibre budgétaire en 2012. Les capacités d'investissements sont limitées, et de nombreux sites sont vétustes, comme Trousseau et l'Hôtel-Dieu. Le Nouveau Trousseau coûterait 100 millions d'euros, alors que seuls 450 millions sont prévus chaque année pour les 37 hôpitaux. Aussi chaque établissement fait-il ses comptes.
Laetitia Clavreul